Bon OK, en fait c'était un hasard complet que la pluie tombe ce jour-là. On a juste eu de la chance. Mais le contraste a été dur. On a quitté 23 degrés le matin à Anaura Bay, pour arriver par 17 degrés l'après-midi à Pipiriki. Et pour couronner le tout, on a eu à monter notre tente sous la pluie... Du bonheur...

Enfin bon, on était encore une fois dans un vrai camping, avec un salon et une cuisine pour se réchauffer, et il y avait même des jouets, ce qui a ravi les filles.

On a passé les deux premiers jours à faire juste des petites ballades dans le coin, et à découvrir la rivière. Les ballades étaient difficiles à trouver, et peu nombreuses. La seule qui soit vraiment indiquée est à une heure de route, à Ātene. Il y en a une seule dans Pipiriki, peu empruntée, qui monte à un réservoir, et qui montait anciennement jusqu'au sommet de la colline, et à un point de vue, mais la partie qui va au point de vue a été fermée.


Le banc n'a pas servi depuis très longtemps...


La rivière à Pipiriki, où on s'était un peu éloignés de l'endroit où arrivent tous les canoës, kayaks et autres jet boats

Et enfin, pour les deux derniers jours, le soleil est sorti, juste au moment où on avait prévu notre périple en canoë. Que demande le peuple ?

On a commencé par du jet boat pour aller jusqu'au Bridge to Nowhere

Puis on a marché jusqu'au dit Bridge to Nowhere, qui passe au dessus du Mangapurua Stream. Comme Sophie l'a bien remarqué, ce pont relie en fait deux chemins qui peuvent se faire à pied ou en VTT, du coup il ne va plus du tout nulle part, et il va vraiment bien quelque part.


Mais bon, faut bien dire que ça ne se voit pas trop sur la photo...

Pour la partie historique, voir notre post de 2009, quand on y était allés avec notre pote JiBS.

Contrairement à 2009, cette fois, on a fini notre aventure complètement en canoë, soit une trentaine de kilomètres.

Moi à l'avant, Jeff à l'arrière, les deux filles au milieu, et deux tonneaux derrière elles.

C'était un peu compliqué de demander une photo sur l'eau, alors on a demandé à quelqu'un sur la rive plutôt.

Les filles se sont bien amusées à nager avec leurs gilets de sauvetage.

On a dormi au refuge doublé d'une marae de Tieke Kāinga, où on a pu remarquer que l'iwi locale a du mal à motiver ses membres à devenir ranger à temps partiel et y habiter.

En tout cas, on a bien pris tout le temps qu'on pouvait. Notre tente nous attendait déjà montée à l'arrivée le lendemain. Il faisait beau et chaud. C'était un jour de l'an très relaxant !

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