Tout allait pour le mieux en Nouvelle Zélande. Nous sommes sortis les premiers du confinement, le 13 Mai. Et le 29 Mai, on a atteint zéro cas actifs dans le pays. Jusque là tout va bien.
On a réussi à tenir le cap. Les frontières sont presque fermées, mais quand même pas tout à fait : on laisse revenir les résidents permanents, et ceux qui ont la nationalité néo-zélandaise. Jusque là, tout va bien.
Et puis, on a commencé à entendre parler de drôles d'histoire :
- Une personne en quarantaine qui va au supermarché acheter de l'alcool
- Deux filles qui sortent de quarantaine avant de se faire tester, et qui demandent leur chemin... vont à Wellington, et qui au final sont positives
- Et puis en fait c'était qu'il y a un processus d'exemption de quarantaine, et que la majorité des gens qui ont l'exemption ne sont pas testés avant de partir : seulement 4 personnes testées sur 55 exemptions !
- Enfin, le 11 août, 4 personnes d'une même famille sont testées positives, et qui ne sont pas liées à qui que ce soit qui est arrivé de l'étranger.
- Ca faisait 102 jours qu'on n'avait pas eu de cas de transmission communautaire.
Depuis, on a fait des milliers de tests, et on en est maintenant à 117 cas actifs d'origine communautaire, et 20 cas importés. Le tout est en isolation forcée, et tout le monde est soit dans la région d'Auckland, soit dans le Waikato (juste un peu au sud d'Auckland).
L'image familière des conférences de presse Covid-19, avec Jacinda Ardern à gauche, et Ashley Bloomfield à droite
Et du coup on est remontés en niveau 2 dans tout le pays le 12 Août, sauf Auckland, qui sont passés en niveau 3, c'est à dire en confinement. Auckland repassent en niveau 2.5 ce soir.
A Wellington, ça fait pas beaucoup de différence côté boulot, mais c'est surtout les à-côtés qui changent un peu :
- Le foot de Sophie a été annulé une fois
- On ne va plus à la piscine en famille pendant le cours de Charlotte
- Le port du masque sera obligatoire dans les transports en commun à partir de lundi.
- Plein de gens se font refuser l'entrée dans les bus parce que la capacité a été divisée par plus de 2, mais il n'y a pas plus de bus...
Pendant ce temps-là, le culte de Bloomfield se répand !
Dans les médias étrangers, c'est probablement Jacinda Ardern qu'on encense, mais ici, c'est son bras droit, et la figure de poupe de la réponse à Covid-19 : Ashley Bloomfield.
La version torchon, crédit: The Spinoff
Il est le directeur général du ministère de la santé, et a été présent à toutes les conférences de presse. Il est également présent sur les réseaux sociaux, où on le voit se faire tester, ou encore participer à un concours de photo de masque pour WHO.
Bref, il est devenu l'idole de la ménagère de moins de 50 ans... Et plus... Et des internautes... Et autres artistes divers et variés !
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Enfin bon, avec tout ça, c'est pas encore gagné pour partir en vacances dans les îles du Pacifique. On va viser Kaikoura pour les vacances de fin Septembre.