Nous avions laissé nos affaires très creusées, mais peu remplies. S'ensuivit une fin de cyclone qui déversa des trombes d'eau dans nos jolis trous. Mais on a bien fini par avoir quelques jours de sec, et on a enfin pu mettre un peu de béton pour protéger nos câbles électriques.

Après ça, histoire de désherber proprement, on a passé une bonne couche de glyphosate (qui est mieux ici que dans nos aliments).

Après ça, on était prêts à paver ! Du coup, on a commandé 2m3 de cailloux, et 0.5 m3 de sable.

Le truc qui est difficile quand on fait ça, c'est qu'il faut tout poser dans la même journée. On a donc commencé très tôt le matin, et monté des cailloux en brouette pour Jeff, et dans des seaux pour moi.

Les filles ont même décidé de nous aider !


Charlotte qui dépose ses cailloux


Sophie qui aide à faire du râteau

Pour l'étape suivante, on a découvert comment marchent les compacteurs. C'est vraiment pas facile de tourner avec ces machins, et ça pèse une tonne ! (enfin... plutôt vers 80kg, ce qui est pénible à porter dans les escaliers)

Une fois les cailloux finis, c'était au tour du sable. Re-belotte pour la brouette et les seaux.

Si vous vous sentez fatigués, c'est normal. Avec une densité d'environ 2.5g / m3, ça fait à peu près 6 tonnes déplacées. Mais malheureusement, il faut toujours finir dans la journée.

L'étape d'après est plus reposante : il faut rendre ça tout plat.

Et après, on est prêts pour poser les pavés... C'est à dire descendre 1.5 tonnes de l'abri de jardin jusqu'à la future terrasse.

S'ensuit la méticuleuse pose de pavés. C'est relou, ça fait jamais ce qu'on veut, et en plus, il y avait une différence de taille entre les couleurs.

Pas de photos de la terrasse finie ce soir-là, parce qu'il faisait déjà nuit quand j'ai fini.

Le lendemain, on a pu mettre du sable pour combler les creux.

Et pour finir, on a choisi la solution de facilité pour faire verdir tout ça : on a acheté des rouleaux d'herbe (soit encore à peu près 1 tonne à monter depuis le trottoir).


(Photo par Sophie)

Mais bon, on est plutôt contents du résultat, et les filles adorent jouer dessus. Elles peuvent y faire de la trottinette, courir, ou encore faire des constructions et autres parcours d'obstacles avec les n+1 bouts de bois stockés dans notre abri de jardin.

Ce qui est sûr en tout cas, c'est qu'on ne creusera plus rien jusqu'à l'été prochain ! Et je vais pouvoir reprendre mes travaux d'hiver, à savoir finir de peindre l'abri de jardin, et la porte d'en bas.

Bref, pour changer, c'est une affaire à suivre :-)